Exit la cuisine sur le pouce composée de plats industriels, trop fades et trop gras, ici on trouve du vrai, du frais. Et des bons petits plats. Ici, c'est à bord du food truck (camion aménagé avec cuisine et comptoir) de Clémentine Trolliet et non dans un restaurant classique. « Ce concept, proposé par mon frère, a tout de suite été une évidence pour moi », se souvient cette artisane, à la tête de Very Good Truck.
Pour se distinguer de la concurrence, elle décide également de ne pas se positionner à un endroit précis, tous les jours de la semaine. « Je me suis tournée tout de suite vers l'événementiel, pour ne pas faire la même chose tout le temps », explique-t-elle. Avec une dernière caractéristique : « je n'ai pas de spécialisation ». Comprendre : elle réalise des plats frais, en fonction des saisons, mais aussi des gaufres, des cafés et d'autres bonnes idées pour séduire le plus grand nombre.
Illustration avec une journée type.
« Lorsque je suis aux Nauticales à La Ciotat ou à un salon de l'immobilier à Marseille, je propose des cookies, des viennoiseries le matin, puis ma carte du midi. A 16 h, je vends des gaufres et du chocolat chaud. Et en fin d'après-midi, les clients peuvent déguster une planche de charcuterie, par exemple. L'idée étant de travailler toute la journée », résume Clémentine Trolliet.
Et s'il y a déjà beaucoup d'autres food trucks au même événement ? « Je m'adapte et je rivalise d'imagination pour être vue et présenter ma carte du jour. »
Une artisane diplômée d'une école de commerce
Incontestablement, le passé de Clémentine Trolliet est un atout dans sa reconversion. Cette artisane est en effet diplômée d'une école de commerce, ce qui lui a permis de faire une étude de marché avant de commencer sa nouvelle activité et de réaliser un business plan pour bien identifier les cibles de clientèle et les coûts, notamment. Elle a également de bonnes aptitudes en informatique et a donc pu réaliser seule son site Internet.
Durant sa carrière, elle a vendu des Wonderbox (coffrets cadeaux) et est donc armée pour bien se vendre. Elle a également travaillé dans l'édition juridique et pour une start-up qui mettait en scène des menus.
Elle a aussi su bénéficier de nombreux services de la Chambre de métiers et de l'artisanat. « Elle a été très vite séduite par mon projet et m'a donné toute sa confiance. Par la suite, elle m'a recommandée pour des événements sur Aubagne », précise Clémentine Trolliet.