« Il ne faut pas croire que la harissa est un ingrédient réservé à la cuisine orientale. Elle accommode très bien des pâtes au pistou, un cassoulet, une bouillabaisse, une viande blanche ou un poisson », nous explique William Lellouche, créateur de la marque marseillaise Tava Hada Pilpelta. Lancée en janvier 2020, elle est diffusée dans une cinquantaine de points de vente en France, dont des rayons casher.
La gamme se compose de six produits, avec pour article phare sa harissa prestige. Mais elle pimente aussi des noix de cajou, une tapenade, de la poutargue ou une huile d’olive. William Lellouche a commencé par en fabriquer pour son usage personnel. Voyant qu’elle plaisait, cet autodidacte a osé le défi de l’entrepreneuriat.
Nouvelle étape avec Le Carburateur
Sans apport personnel, ni prêt, il a fabriqué au fur et à mesure ses pots, dont le produit de la vente était tout de suite réinvesti. « En 2020, mon chiffre d’affaires était de 37 000 € et en juin 2021, il est déjà de 45 000 €. Je compte beaucoup sur ma récente intégration au Carburateur, dans le 15e à Marseille, pour booster mon entreprise. J’ai besoin d’un accompagnement pour mon développement, mais aussi de réseau pour me faire connaître. »
Si sa harissa est vendue trois fois plus chère que la version classique en commerce, « il en faut une pointe pour pimenter son plat et elle se conserve des mois ». Tava Hada Pilpelta, un nouvel ingrédient à adopter dans nos cuisines ? Pourquoi pas…