Le comité d'accueil mis en place par la CGT devant les portes de l'hôtel de région à Marseille, le syndicat n'hésitant à accueillir certains « invités » avec des jets d'œuf, n'a pas empêché Renaud Muselier d'adresser ses vœux au monde économique, ce mercredi 23 janvier en début de soirée. Pour l'occasion, le président du conseil régional avait convié l'ensemble des présidents des chambres de commerce, des unions patronales, des délégations de la Chambre de métiers et de l'artisanat régionale et des chambres d'agriculture de Provence-Alpes-Côte d'Azur, avec en « guest stars » Jean-Luc Monteil, président du Medef Sud, et Geoffroy Roux de Bézieux, le président national du Medef.
Renaud Muselier en a profité pour signer avec ses deux invités de marque une convention entre la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Medef Sud. Ce partenariat, qui s'articule autour de huit axes, prévoit notamment de « faciliter le financement des entreprises de la région », de « renforcer la mise en œuvre des Opérations d'intérêt régional », de « renforcer l'internationalisation des entreprises » ou de « promouvoir l'attractivité régionale en participant aux démarche de marque ».
« Devenir le premier partenaire des entreprises »
« Le Produit intérieur brut (PIB) de la région, c'est 152 Md€, ce qui fait de nous la 3e région française, et nous avons plus de 500 000 entreprises dont 95 % sont des TPE/PME. Notre priorité a été d'abattre le mur entre la Région et les entreprises. Notre collectivité a trop longtemps été invisible. L'objectif est de devenir le premier partenaire des entreprises et mettre la croissance et l'économie au service de l'environnement », a souligné Renaud Muselier.
Jean-Luc Monteil a salué le travail de la nouvelle majorité régionale aux manettes depuis 2015. « J'arrive en fin de mandat, et j'ai donc connu votre prédécesseur. Quand on est acteur économique, c'est plus facile de l'être sous votre majorité que sous la majorité précédente », a plaidé le président du Medef Sud.
Loin de ces considérations politiques régionales, Geoffroy Roux de Bézieux a quant à lui salué l'impact de la loi NOTRe (loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République) : « Elle a regroupé les compétences économiques et nous, on s'en réjouit car ça nous permet d'avoir un seul interlocuteur. »
