AccueilEconomieMarie Bagnoli : « Je suis une militante dans l'âme »
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Marie Bagnoli : « Je suis une militante dans l'âme »

Marie Bagnoli a fondé en 2009, aux côtés de son frère Louis Grimal, la bijouterie Hope The Diamond Store, installée en centre-ville à Marseille. Ensemble, ils ouvrent en ce moment deux nouveaux points de vente. Elle nous parle de ce nouveau challenge et évoque, avec son franc-parler habituel, son implication dans la vie marseillaise, au travers de ses deux mandats : l'un associatif avec les commerçants de Rue Grignan, l'autre syndical via l'UPE 13.
Marie Bagnoli et son frère Louis Grimal ouvrent deux nouveaux points de vente Hope The Diamond Store
D.R. - Marie Bagnoli et son frère Louis Grimal ouvrent deux nouveaux points de vente Hope The Diamond Store

Economie Publié le ,

LNP : Parlez-nous de votre actualité avec vos deux nouvelles adresses…
Marie Bagnoli : Nous venons en effet d'ouvrir un corner Hope The Diamond Store aux Galeries Lafayette Centre Bourse et début novembre, nous nous installons à Paris, dans 70 m2 rue du Marché Saint-Honoré, à deux pas de l'ex-Colette, qui va devenir un flagship YSL.

Pourquoi ouvrir un second point de vente finalement pas si éloigné du premier ?
Rue Grignan, nous sommes installés en fond de cour, dans une adresse confidentielle. Nos clients apprécient ce cadre, notre chiffre d'affaires est bon avec un panier moyen à 1 900 €, mais nous avons identifié avec Louis qu'ici, nous étions coupés de la clientèle touristique. Une clientèle de plus en plus importante à Marseille.

Pourquoi rejoindre une enseigne comme les Galeries ?
Parce qu'elle a un trafic clientèle important, qu'elle est ouverte le dimanche et reste incontournable en centre-ville. Au départ, nous voulions une autre adresse en propre, mais nous sommes arrivés au constat qu'avec le même budget, nous pouvions nous implanter à Paris. Ce qui en termes de visibilité va forcément dynamiser notre marque.

Klépierre, propriétaire du Centre Bourse, possède également Le Prado. Vous a-t-on proposé de vous y installer ?
Tout d'abord, il y a beaucoup moins de passage, donc par rapport à notre objectif de départ, ça ne collait pas. Ensuite, là-bas, il n'y a pas de corner bijoux. Juste des vitrines et ça ne nous correspond pas. On ne vend pas un solitaire de la même façon qu'un jonc fantaisie. Et puis, le Centre Bourse avait déjà initié sa démarche de « créateurs locaux », avec son espace dédié au « made in Marseille ». Ils ont fait remonter notre demande à la direction parisienne qui a accepté le pari de s'ouvrir à de la joaillerie.

Vous êtes impliquée dans la vie citoyenne marseillaise. Votre mandat à l'UPE 13 en tant que responsable commerce s'achève en 2020. Vous avez été réélue en mai dernier au poste de présidente de l'association Rue Grignan. Et demain ? Des ambitions plus politiques ?
Certainement pas ! Je suis une militante dans l'âme, opérative et concrète. Deux qualités que j'ai retrouvées auprès de mon président de l'UPE 13, Johan Bencivenga. Je suis assez d'accord avec lui quand il dit que « le temps politique n'est pas du tout le temps de l'entreprise ». On est venu à moi, que ce soit pour l'union patronale ou pour l'association. C'était le bon moment, les bonnes personnes.

L'article complet est à lire dans le numéro 10 032 des Nouvelles Publications (parution le 19/10/2018). Cliquez ici pour consulter nos offres d'abonnement.
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