Quatorze ans après son émergence en Provence où il avait positionné quelques points de vente en appliquant à la boulangerie des méthodes marketing de la grande distribution, Ange est devenu le deuxième boulanger de France avec 200 magasins. Mais il n’entend pas en rester là. Le groupe veut atteindre en 2025 les 400 magasins, à la fois sur le plan national et à l’international, au Canada où il a déjà pris pied au Québec (quatre boutiques) et vise désormais la clientèle anglophone de Toronto, et aussi une première implantation aux Etats-Unis. Une expansion qui s’opèrera par la franchise, l’enseigne prévoyant d’afficher ses objectifs au salon Franchise Expo du 20 au 23 mars à Paris.
Une quarantaine de magasins devrait ouvrir dès 2022, l’entreprise poursuivant son développement sur la Provence-Alpes-Côte d’Azur, la région parisienne, le centre et l’est de la France. Disposant d’un siège à Aix-en-Provence, construit pour son propre besoin et jouxté par une boulangerie-pilote et son école de formation de boulangers, Ange emploie 2 600 collaborateurs en propre et à travers ses franchisés, pour un chiffre d’affaires global de 242 millions d’euros. Chaque nouvelle ouverture génèrerait une quinzaine de postes, selon François Bultel, président et cofondateur avec Patricia Gaffet et Patrice Guillois. Des classes de formation sont envisagées à Lille, Bordeaux et Paris à la rentrée prochaine. Dans cette période de conflit où la France pourrait manquer du blé ukrainien, Ange revendique de fabriquer son pain avec du blé 100% français issu de la filière CRC (Culture raisonnée contrôlée).