« Nous abritons aujourd'hui pour plus de 14 millions d'euros d'équipements sur le Technocentre Henri Fabre et une vingtaine de projets collaboratifs entre grands groupes, PME, start-up et laboratoires », a indiqué Stéphane Magana, directeur de TEAM Henri Fabre, en ouverture de la conférence consacrée les 5 et 6 décembre à la fabrication additive. L'événement intégrait l'inauguration de deux nouvelles machines, mises à disposition par le groupe britannique Renishaw (611 millions de livres de chiffre d'affaires, 4 862 salariés) dans le cadre d'un partenariat avec 3D Medlab, start-up spécialisée dans la fabrication additive de dispositifs médicaux orthopédiques pour l'industrie et les hôpitaux, et la PME nantaise Newclip Technics, conceptrice d'implants d'ostéosynthèse pour la chirurgie réglée et la traumatologie.
« Acquérir la maîtrise technologique »
« En nous accueillant, le Technocentre a permis de crédibiliser notre technologie, explique Gaël Volpi, le fondateur en 2017 de 3D MedLab qui emploie dix collaborateurs sur les 800 m2 à sa disposition. En six à neuf mois, nous allons pouvoir réaliser sur ces équipements des opérations qui auraient pris deux à trois ans chez l'industriel pour en acquérir la maîtrise technologique. L'objectif est de transférer en juin 2019 à Newclip une machine qualifiée et paramétrée opérationnelle pour sa production en fabrication additive mais nous continuerons de l'accompagner jusqu'en 2021 ».
Responsable produits fabrication additive de Renishaw, Christophe Tisserand a découvert le Technocentre par 3D Medlab. « En y implantant nos machines, nous pourrons explorer beaucoup plus loin leurs potentialités de rapidité, fiabilité et robustesse. Nous avons bien l'intention de challenger l'expertise de 3D Medlab ». Conçues à partir de fichiers numériques, les pièces complexes sont produites en titane par fusion laser de lit de poudre métallique (cf photo). Le système RenAM 500 M permet de fabriquer des produits de 250 mm x 250 mm x 350 mm.