Suite à des douleurs trop fortes au dos, Dominique Valdman a troqué la truelle pour la machine à coudre et s'est reconverti. Mais beaucoup de similitudes existent entre son ancien métier de maçon et son métier actuel qui consiste à concevoir à la main des ceintures en cuir. « Dans les deux cas, les mains doivent bien fonctionner ainsi que la tête pour créer et innover. Il faut également avoir envie de bien faire. »
Depuis une poignée d'années, cet artisan a ouvert une boutique atelier à Aix-en-Provence, à deux pas de l'hôtel de ville. Le nom de son entreprise, La Fibule, fait référence à sa passion pour l'archéologie. « C'est l'ancêtre de l'épingle à nourrice, du bouton et de la fermeture Eclair à l'époque de l'âge de bronze », précise-t-il.
Des ceintures qui durent dans le temps
Au sein de sa boutique-atelier décorée avec passion - on sent le travail d'un ancien maçon qui a du goût -, Dominique Valdman propose ses créations à la vente. Il réalise également, sur mesure, le modèle de votre choix. Dans tous les cas, précise-t-il, « je sélectionne des cuirs pleine fleur, exclusivement dans le collet parce qu'une ceinture doit se patiner avec le temps ». Sa clientèle ? « De plus en plus de personnes fatiguées d'acheter des ceintures qui se cassent en moins de six mois. Et beaucoup de recommandations. »
La Fibule, c'est aussi un lieu dédié à d'autres artisans, mais toujours du « made in France ». Parmi eux, à noter les sacs en cuir réalisés par sa sœur et son beau-frère, maroquiniers en Dordogne.