Située sur les collines au dessus de La Ciotat, la Zac Athélia V s'inscrit dans une logique de développement économique mais aussi durable. Cett espace de 63 hectares, dont le masterplan a été conçu par le cabinet MAP Architecture (Marseille) a été pensé dans la continuité des zones d'activités existantes (Athélia I, II, III, et IV). Mais sur la Zac Athelia V, « seuls 29 hectares sont aménageables afin de préserver de nombreux espaces naturels à enjeux écologiques et paysagers », souligne Gérard Gazay, le vice-président de la Métropole Aix-Marseille Provence délégué au développement économique. Cet espace économique a été pensé comme un "éco-parc".
Insertion paysagère et chantier vert
« Un effort a été porté sur l'insertion paysagère, car la zone est toute proche du parc national des Calanques », rappelle Gérard Gazay. Athélia V se développe en respectant le dispositif de "zone d’aménagement concertée". Elle bénéficie d'un périmètre en zone boisée, notamment dans le vallon du Roumagua, afin de préserver la richesse de l’écosystème forestier. La partie non construite de la Zac comprend d’ailleurs un “gouffre”, qui abrite des chauves-souris et une espèce végétale protégée régionalement appelée le liseron duveteux. « La particularité de la Zac réside dans le fait qu’elle doit composer avec la proximité d’un milieu naturel remarquable et la protection vis-à-vis des feux de forêt, dans le cadre d’une démarche d’aménagement durable du territoire », détaille Gérard Gazay.
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De nombreux efforts sont faits pour développer le site et respecter l'environnement. La cession des lots à bâtir s’accompagne d’un cahier de recommandations architecturales et paysagères qui traite la topographie et l’intégration paysagère des projets, de la gestion des eaux pluviales à la biodiversité, en passant par la prise en compte du climat méditerranéen. De plus, l’ensemble des chantiers de travaux et des constructions doivent respecter la charte “chantier vert”.

Contexte de rareté foncière
Athélia V résume bien le phénomène de "rareté foncière" que connait le département des Bouches-du-Rhône. « Plus aucun terrain n'est disponible. Nous sommes dans une demande très forte », souligne l'élu. Ce phénomène explique le succés du développement de la zone Athélia qui représente plus de quatre mille emplois actifs. Les zones Athélia I, II, III et IV ont été créées pour assurer la reconversion économique du bassin ciotaden, au lendemain de la fermeture des chantiers navals. Desservies par l'autoroute A50, elles hébergent sur leurs 80 hectares quelques fleurons du secteur des hautes technologies. Sur Athélia V, 1 500 nouveaux emplois sont attendus.
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Un village d'entreprises
Sur Athélia V, ce sont 15 hectares qui sont directement commercialisés à des entreprises utilisatrices pour l’acquisition de foncier à partir de 6 000 m². En complément, 8 hectares sont commercialisés par deux promoteurs immobiliers privés, sélectionnés pour la réalisation de locaux d’activités et de bureaux, à savoir un village d’entreprises et un parc tertiaire. Concernant le village d’entreprises, 3,5 hectares de foncier sont dédiés à sa réalisation (15 000 m² de locaux d’activités de 100 à 300 m² à la vente ou à la location). Il est déjà commercialisé dans sa totalité alors que la deuxième tranche, qui n’est pas encore achevée, sera livrée fin 2022. Plusieurs entreprises sont d'ores et déjà accueillies, avec, à la clé, une centaine d’emplois.
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Quant au parc tertiaire, 4,5 hectares de foncier sont dédiés à sa réalisation (15 000 m² de bureau à la vente ou à la location), et sa construction devrait débuter courant 2023. La quasi-totalité des 15 hectares est commercialisée, avec déjà sept entreprises implantées comme Louis Dreyfus Travocean, Keybio, Eurevia, La Ciotat Usinage, BF Light, Identy Sign et SMM Events. « Elles représentent, à elles seules, 220 emplois, avec une projection à 270 emplois, soit 50 emplois supplémentaires d’ici trois ans », précise Gérard Gazay. D’autres entreprises sont en cours d’implantation et pourraient créer, à horizon 2025, 545 emplois supplémentaires.