2015 n’est pas une année comme les autres pour la Caisse d’épargne dont le siège social est à Marseille. Depuis le 18 septembre, elle est devenue le deuxième acteur bancaire de l’outre-mer et la deuxième Caisse d’épargne de France grâce au rachat de trois établissements : la Banque de la Réunion, la Banque des Antilles françaises et la Banque de Saint-Pierre et Miquelon. Depuis la fusion juridique, la Cepac a intégré 125.000 nouveaux clients, 54 agences, 800 nouveaux collaborateurs. Ses encours de crédit clientèle ont fait un saut de 20% et son bilan a enregistré une croissance de 15%. La prochaine grande étape concernera la fusion des systèmes informatiques prévue en novembre.
« Avant, nous avions l’habitude de dire que nous étions la première banque de l’arc méditerranéen. Maintenant, nous allons encore plus loin et nous creusons l’écart avec nos concurrents », souligne AlainLacroix, président du directoire de la banque.
Bienvenue à Cepac Caisse d’épargne
A opération majeure, changement de taille : la banque a entériné début mai son changement de dénomination sociale. Adieu Caisse d’épargne Provence-Alpes-Corse et bienvenue à Cepac Caisse d’épargne. « Notre ancienne dénomination ne prenait pas du tout en compte la réalité et les nouveaux territoires. C’est un signe fort : nous sommes désormais une grande et même famille », explique le président du directoire. Pas de doute pour Alain Lacroix, « notre nom devient un acronyme. Le mot Cepac claque d’un point de vue marketing. Nous nous modernisons. Et nous nous développons dans d’autres parties du monde. »
Sans grande surprise, les résultats annuels 2015, qui comprennent une partie des chiffres des nouvelles banques, affichent de belles couleurs. Son produit net bancaire (PNB) atteint 716 M€ et son résultat net 157 M€. A noter aussi une augmentation des encours de crédit de 10% pour 18,6 Md€, portés à 22 Md€ suite au changement de périmètre généré par l’intégration des activités des 3 banques d’outre-mer. Et une progression des dépôts confiés par ses clients de 3,5% à plus de 30 Md€, portés à près de 34 Md€ après fusion-absorption. « Nous envisageons d’atteindre fin 2016 un PNB de 800 M€ et un résultat net équivalent à celui de 2015, ce dernier absorbant les frais d’intégration des nouvelles banques », annonce Alain Lacroix.
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