Après être passé par la Cité des métiers, l'Afpa ou encore la Maison de la mode Méditerranée à Marseille, Jocelyn Meire se lance dans un projet ambitieux : réunir l'ensemble des acteurs de la filière mode au sens large, mais également ceux de la cosmétologie, de la parfumerie, du mannequinat, de la photographie… « Je veux concerner avec Fask tous les acteurs de chaque éco-système. Dans la mode, cela concerne les créateurs, les industriels, mais aussi les ateliers de fabrication, les couturières. Dans le bijoux, c'est pareil, Fask s'adresse aussi bien aux marques qu'aux fondeurs ou aux fournisseurs ».
Fask, pour « fashion » et « skill » (« mode » et « compétence »), en est à ses débuts, mais Jocelyn Meire enchaîne depuis quelques semaines des rencontres informelles pour présenter son projet. Tout reste encore à faire, même s'il ne manque pas d'idées. « Fask servira de base pour accompagner toutes sortes de projet. Par exemple, je sais déjà que nous allons participer en octobre, aux côtés du Département, à leur grand forum de l'emploi. Je pense aussi à organiser de l'événementiel bien sûr ». Son enthousiasme est réel et sa motivation entière. Quand on lui demande quel est l'intérêt d'adhérer à Fask, il nous répond « le même que pour ceux qui adhèrent à leur fédération professionnelle ». En clair, rejoindre Fask c'est faire partie d'un même groupe de travail, à grande échelle, tout en sachant que l'association sera aussi ce que ses adhérents en feront. A suivre en septembre, pour son lancement officiel.
* Crédit photo Baptiste Le Quiniou