« C’est une vraie accélération pour notre projet », se réjouit Philippe Michon, directeur général d’Eranova qui a déployé à Port-Saint-Louis-du-Rhône une unité-pilote de production de résines biosourcées recyclables, biodégradables et compostables à partir de macroalgues pour l’industrie de l’emballage et qui veut passer désormais à une échelle beaucoup plus grande. En quête d’un terrain d’une centaine d’hectares pour installer ses bassins de culture et son unité de transformation fondée sur son procédé breveté dans 30 pays, l’entreprise a été sélectionnée, avec 17 autres en France (sur une centaine de postulantes), dans la 1ère vague de l’appel à projets « Première usine » du plan France 2030, dédié aux start-up industrielles et deeptech.
Eranova peut voir au-delà de son unité-pilote avec la BEI
Les 88 M€ d’aides attribuées à ces sociétés sont appelés à générer plus de 467 M€ d’investissements productifs et 2 000 emplois. Eranova projette d’en créer 140. Les projets pourront bénéficier d’un financement équivalent à 20 à 30 % de l’investissement total, selon le cahier des charges de Bpifrance qui pilote le programme.
Nouvelle usine pour Bellatrix en 2024
Dans un autre domaine, les nouvelles mobilités, c’est Bellatrix à Marseille, fondée par Christophe Sauvan et Pascal Lafourcade, qui va pouvoir sauter un cap dans la fabrication de ses vélos à assistance électriqueIWeech, gorgés d’intelligence artificielle, pour s’adapter à la condition physique de l’utilisateur et à la configuration de son trajet. Elle prévoit une forte progression de sa production en 2023 et prépare la relocalisation de certaines de ses activités de fabrication (déjà majoritairement en France) avec une usine en 2024. Elle emploie 15 personnes et devra recruter avec cette montée en puissance.
IWeech rend le vélo facile en ville