C'était le vœu de Jean-Luc Chauvin lorsqu'il est arrivé fin 2016 aux commandes de celle qui se nomme désormais CCI métropolitaine Aix Marseille Provence (CCIAMP) : transformer l'entreprise CCI en dégageant de nouvelles ressources afin de faire face à la baisse programmée des recettes liées à la Taxe pour frais de chambre (TFC). Trois ans plus tard, il a profité de ses vœux à la presse, ce mardi au Palais de la Bourse à Marseille, pour dresser un bilan positif de cette « transformation à marche forcée ». « En 2016, nous étions dépendants à 85 % de la taxe qui représentait 32 M€ de recettes sur 38, toutes activités confondues. En 2019, elle ne pèse plus que 55 %, soit un peu plus de 17,5 M€, les recettes provenant de création de produits divers représentant désormais 14 M€ », résume Jean-Luc Chauvin.
Une transformation qui place la CCIAMP en « pole position » au niveau français. « Nous sommes leaders en matière de nouveaux métiers vis-à-vis du financement de services aux collectivités, nous figurons parmi les meilleurs en matière de création de valeur ajoutée », égrène le président. Ses chiffres sont aussi le résultat de « la politique de DSP* » qui amène la CCI à postuler pour la gestion d'équipements collectifs. « Avec la CCI de Bretagne, on va chercher des aéroports à gérer partout en France parce qu'on nous reconnaît une véritable expertise en la matière. On a gagné Poitiers en 2019», cite-t-il en exemple.
Des performances qui permettront à la chambre de bénéficier d'un « boni de l'ordre de 500 000 € » de la part de CCI France. Ce qui amortira la baisse des recettes provenant de la TFC, qui devraient avoisiner les 14,2 M€ en 2020.
* Délégation de service public.