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Cap au Nord Entreprendre met en route son Taco

Depuis le 25 avril, le « Taco 2.0 » de Cap au Nord Entreprendre roule et propose aux salariés des quartiers Nord de Marseille une alternative de déplacement à la carte. Les entreprises intéressées peuvent s'inscrire.
Taco 2.0 est une double solution de transport : un transport micro-collectif pour 2 euros par jour via la navette, couplé ou non à du copiétonnage.
D.R. - Taco 2.0 est une double solution de transport : un transport micro-collectif pour 2 euros par jour via la navette, couplé ou non à du copiétonnage.

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« Notre idée est de développer le transport à la demande des salariés des quartiers Nord, avec la possibilité de réserver la veille ou en temps réel », explique Camille Mandel, chargée de la mobilité et des transports au sein de l'association Cap au Nord Entreprendre, un poste financé à ce titre par l'Ademe, tient-elle à préciser. Baptisée Taco 2.0, c'est une double solution de transport qui est ainsi proposée : un transport micro-collectif pour 2 euros par jour via la navette, couplé ou non à du copiétonnage pour rejoindre à pied et à plusieurs Bougainville et ce, à partir de la même application numérique.

Primé à hauteur de 60 000 euros parmi cinq lauréats lors de l'appel à projets Solumob lancé par la métropole Aix-Marseille Provence, ce service innovant fonctionne depuis le 25 avril. La micro-navette est opérée par l'entreprise d'insertion Bertrans, une filiale de TMS, avec un véhicule de huit places qui effectue ses rotations entre la station de métro et les entreprises de la zone des Arnavaux, de 6h45 à 9h45 le matin, et de 15h45 à 18h45, l'après-midi. L'objectif est d'au moins 90 utilisateurs par jour sur une zone « qui concentre 8 000 emplois », souligne encore la cheville ouvrière de Taco 2.0.

Déjà une dizaine d'entreprises a manifesté son intérêt

Les zones d'activité des quartiers Nord de Marseille ont déjà connu une précédente expérience de micro-navette pour le transport des salariés sur leurs trajets domicile-travail, mais celle-ci, principalement portée alors par l'entreprise Haribo, n'avait pas trouvé son modèle économique, rappelle Camille Mandel. Toutefois, fort du succès de la micro-navette dédiée à l'entreprise Oxatis à partir de la station de métro Bougainville, l'association a décidé de relancer ce mode de transport micro-collectif pour lequel, « en raison de l'enjeu important de fidélisation, les entreprises doivent être accompagnées », explique encore cette experte en mobilités.

Le vélo n'a pas encore droit de cité

Dans le même ordre d'idée pour des mobilités plus innovantes, l'association a également réfléchi à un schéma directeur pour le développement de pistes cyclables notamment dans ces territoires nord et en particulier aux différents types d'aménagement, au nombre de trois, du plus léger au plus coûteux (structure en voie propre), qu'il conviendrait de réaliser pour assurer la sécurité des cyclistes car dans ces secteurs, « l'accidentologie est si catastrophique que le vélo a vraiment du mal », reconnaît volontiers Camille Mandel. Un schéma directeur et des préconisations qui ont été adressés à la métropole Aix-Marseille Provence.

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