Plus d’un million de données, fournies notamment par ses membres fondateurs (Fnaim, Foncia, Unis, Unpi, Plurience), permettent de Connaître les loyers et d’analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux (Clameur).
« Plus nous serons nombreux pour collecter ces données, soulignent les participants à la conférence de presse, plus nous serons crédibles ». Clameur, via son président Jean-Michel Camizon, nous apprend que désormais « nous étudions les loyers par quartiers, ce qui affine plus encore nos chiffres ».
Le marché marseillais et métropolitain
Dans le palmarès des métropoles, Aix-Marseille Provence se situe aujourd’hui dans le bas du classement pour les une pièce (14,70 €/m2) et dans le haut pour les deux et trois pièces (4e et 5e place), avec respectivement 13,48€/m2 et 11,34€/m2. Avec toutefois une « spécificité marseillaise », puisque ses loyers une pièce restent assez proches des deux pièces. Sur la métropole, le loyer des T1 reste stable les deux dernières années, bien que marqué par des saisonnalités à la hausse lors du 3e trimestre. Les durées de commercialisation n’ont pour leur part pas été impactées, sauf pour les T3 lors du 1er confinement (+ 10 jours).
L’Unis souligne également que le marché voit les T1/T2 et T3 basculer en meublé, les propriétaires étant séduits par la fiscalité avantageuse de ce type de location. Les participants ajoutent aussi de concert qu’en ce moment « de plus en plus de Parisiens signent pour des T3 », un phénomène lié directement au télétravail, qui pourrait se pérenniser pour un grand nombre de salariés et d’indépendants. A noter enfin que les dynamiques de long terme observées (baux signés) pour les Bouches-du-Rhône sont les mêmes que celles observées pour Marseille, tandis que le marché aixois n’a pas la même tendance. « Il reste avec Cassis un marché à part dans le département. » Quant au marché des maisons dans la métropole, il a pris un euro le mètre carré au cours des cinq dernières années.